Des villes

Quatre séances d'écriture avec un groupe d'élèves volontaires accompagnés toute l'année par Stéphanie, Catherine ou Sandra .

Des villes invisibles

en hommage à Italo Calvino

Une seule porte ornée de lys à pousser, et nous voilà dans la ville de Pétunia.
A peine a-t-on fait un pas dans cette ville que le regard vogue au loin, le vent nous glisse entre les doigts. L’eau glissant sur le sable apporte au fil des vagues davantage d’algues sur les rochers.
La ville est perchée…
Julia

La ville de Lila est magnifique. Remplie de maisons gigantesques. Entourée de lumières fixées sur d’immenses colonnes.
Le soir quand le soleil se couche tout s’illumine. Le bruit de la mer évoque des pensées indéchiffrables, des souvenirs, des rêves….
Estelle

Ortencia était si grande, si lumineuse qu’elle nous éblouissait dans la nuit.
La joie et la bonne humeur régnaient parmi nous.
Le matin on entendait chanter les oiseaux
Toutes les rues menaient à une porte qui ouvrait sur un monde imaginaire. Sur la place les vieilles nourrissaient les oiseaux en leur racontant des histoires. Tous les enfants étaient heureux. Le matin, ils allaient à l’école, l’après midi au bord de la mer. Ils admiraient l’eau si bleue, si transparente, si claire.
Mais aujourd’hui, ce ne sont plus que des souvenirs.
Ortancia n’est plus qu’un désert, un grand et ennuyeux désert où plus rien ne pousse. Et ceux qui restent se regardent dans les yeux sans savoir quoi faire pour que l’eau revienne et que les améthystes brillent encore de mille feux !
Charlotte

Je suis arrivé à Ortalie un matin. Maisons étincelantes. Murs dorés. Piliers incrustés de rubis et de diamants.
Toutes les routes étaient ouvertes, tous les portails magiques… Le matin en se réveillant, on voyait le soleil éblouissant entrer dans nos chambres comme un ami.
La ville d’Ortalie est unique. Il n’y en a pas deux comme elle. Elle est magnifique jusque dans ses ruelles d’or brillant de mille feux. Mais le plus beau dans cette ville, ce sont ses murs. Des murs gigantesques qui se dressent en plein milieu de la ville autour d’une place que les habitants considèrent comme le centre de la terre. Ils l’appellent la Place aux mille joyaux.
La nuit tombée, le ciel devient noir, l’espace nous envahit.
Seuls dans nos lits sous nos petites couvertures bleus comme le ciel, nous pensons au lendemain, au ciel bleu du lendemain, du merveilleux lendemain.
Alexandre

Dans la ville d’Irismonde, tout est magnifique. Des milliers d’escaliers nous mènent vers de somptueux endroits imaginaires.
Ces endroits qui font rêver se trouvent en haut de centaines de marches. Arrivés en haut, nous avons un magnifique spectacle. Des cascades aux eaux turquoise, des fleurs de mille couleurs, des pierres précieuses dont on devine l’éclat à travers l’eau. Le chant de l’eau berce les oiseaux. Mais ces cascades ont un secret. Derrière elles se cache un passage, une grotte.
Dans cette grotte, tout nous semble beau. Rien ne nous fait peur. Tout nous étonne. Les murs de cette grotte sont magnifiquement sculptés. Et au fond de petites entailles ouvrent sur un nouveau paysage. Une mer bleu azur bordé de sable fin et clair. Personne. Juste ces morceaux de paysage inaccessibles.
Tiffanie

Dans la ville de Christa les rues sont magnifiques, les maisons sont en aluminium et la ville de Christa brille sous un soleil perpétuel.
Les habitants aiment se retrouver devant le palais de cristal où vit le Dieu magistral. Un dieu aux yeux d’azur.
Christophe

Autrefois la ville d’Orsa était une ville silencieuse et triste, c’était une ville aux mille rues qui ne mènent nulle part. Dans cette ville très calme et peu peuplé vivait un homme très âgé. Les gens de la ville disaient que c’était un sauvage, d’autres prétendaient qu’il était maudit. Tous le craignaient.
Mais voici comment il est devenu la légende de la ville.
On dit qu’un soir de septembre, une jeune femme portant un ruban rose se baladait du côté de sa maison. Elle s’en approcha. L’homme la vit. Il l’appela,  lui disant qu’il avait un secret, et que si elle le voulait, il partagerait son secret avec elle. Un matin, lui dit-il, je suis parti à travers les rues qui ne mènent nulle part et je me suis perdu. Il y avait plus de milles rues qui partaient dans tous les sens. Je marchais sans savoir où j’allais et soudain j’ai vu un coq d’or. Un coq qui chaque année peut réaliser trois vœux à condition que je m’entende avec quelqu’un pour faire mes vœux. Voulez vous partager avec moi les vœux du coq d’or ?
La jeune fille accepta. Il fit le premier vœu : redevenir jeune. La jeune fille fit le vœu d’avoir un palais. Il ne restait plus qu’un vœu qu’il devait faire ensemble. Ils souhaitèrent rendre vie à la ville.
Alors Orsa redevint une cité bruyante et joyeuse.
Orlane

Dans la ville de Peina, il y avait une cinquantaine de rues remplies d’enfants en train de jouer. Ce n’était pas des rues comme celles que nous connaissons, c’étaient des rues de sable.
Et encore, il y avait une grand-mère ici dans la ville de Bina, pas de voitures, pas d’usine ni d’école.
Tout y était gratuit, tout est magique… venez voir !
Thomas

Dans la ville de Solange, des statues de cristal brillent quand il fait nuit. Quand vous allez au marché en passant devant les écoles vous entendez des centaines d’enfants crier dans la cour de récré. Et quand vous êtes dans la rue les passants que vous croisez vous saluent avec un grand sourire.
Vous n’avez plus de problème d’argent, les gens s’aident entre eux car la solidarité est très importante dans la ville de Solange. Pas de voitures qui polluent notre pauvre planète. Des plans d’eau où les enfants peuvent s’amuser en sortant des écoles. Des lampadaires qui s’allument dès que l’on passe devant et qui mènent à une grande allée où se trouve le plus beau parc du monde avec sa verdure et ses fleurs colorées.
Dans les rues de Solange tout le monde marche à pieds pour aller se promener en famille.
La nuit est calme, aucun bruit, tout le monde dort paisiblement.
Et en été chacun fait une grande fête et ramène un vase opaque.
Leslie

Je suis arrivé à Chantas après un très long voyage.
J’ai chevauché longtemps entre les murs de la ville.
Au centre un coq d’or se dresse tout en haut d’uns statue.
Florine

 Une seule porte ornée de lys à pousser, et nous voilà dans la ville de Pétunia.
A peine a-t-on fait un pas dans cette ville que le regard vogue au loin, le vent nous glisse entre les doigts. L’eau glissant sur le sable apporte au fil des vagues davantage d’algues sur les rochers.
La ville est perchée au sommet d’une montagne d’eau. Des torrents d’arbres, d’arbustes et de plantes diverses dégringolent le long des falaises d’eau. Au loin, un soleil transparent nous éclabousse de chaleur et nous inonde de bonheur. Juste sous nos pieds ruissellent des rivières de fleurs où nichent des oiseaux par dizaines.
Chaque année, à Pétunia, on organise une grande fête de l’eau. Chaque maison est une barque qui transporte ses habitants à travers la ville comme à travers un univers méconnaissable.
Julia

La ville de Lila repose au fond de l’océan. Elle est magnifique. Remplie de maisons gigantesques. Entourée de lumières fixées sur d’immenses colonnes. Des bulles sculptées la décorent. Tout autour d’elle l’océan bleu turquoise lui fait un écrin. Des bans de poissons passent nonchalamment le long des rues et s’arrêtent aux feux de signalisation. Les fleurs inondent le ciel. Les hippocampes remontent le soir pour voir le soleil se coucher sur la plage déserte.
Tout s’illumine dans les derniers rayons. Le bruit de la mer évoque des pensées indéchiffrables, des souvenirs, des rêves….
Estelle

Ortencia était si grande, si lumineuse qu’elle nous éblouissait dans la nuit.
La joie et la bonne humeur régnaient parmi nous. Le matin on entendait chanter les oiseaux dans les arbres,on les voyait se répondre, perchés sur les branches.
Toutes les rues menaient à une porte qui ouvrait sur un monde imaginaire. Sur la place les vieilles nourrissaient les oiseaux en leur racontant des histoires. Tous les enfants étaient heureux. Le matin, ils allaient à l’école, l’après midi au bord de la mer. Ils admiraient l’eau si bleue, si transparente, si claire.
Les maisons étaient accrochées entre les branches. Le jeu préféré des enfants étaient des descendre cueillir les champignons qui poussaient en une nuit.
Mais aujourd’hui, ce ne sont plus que des souvenirs.
Ortancia n’est plus qu’un désert, un grand et ennuyeux désert où plus rien ne pousse. Et ceux qui restent se regardent dans les yeux sans savoir quoi faire pour que l’eau revienne et que les améthystes brillent encore de mille feux !
Charlotte

Je suis arrivé à Ortalie un matin. Maisons étincelantes. Murs dorés. Piliers incrustés de rubis et de diamants.
Toutes les routes étaient ouvertes, tous les portails magiques… Le matin en se réveillant, on voyait le soleil éblouissant entrer dans nos chambres comme un ami.
La ville d’Ortalie est unique. Il n’y en a pas deux comme elle. Elle est magnifique jusque dans ses ruelles d’or brillant de mille feux. Mais le plus beau dans cette ville, ce sont ses murs. Des murs gigantesques qui se dressent en plein milieu de la ville autour d’une place que les habitants considèrent comme le centre de la terre. Ils l’appellent la Place aux mille joyaux.
A côté de la place, il y a une des plus belles bibliothèques que j’ai jamais vues. Elle est faite de bois et de pierres douces comme de la mousse. Dans cette bibliothèque, il y a des millions de livres. Livres de papiers, livres de feuilles, livres d’herbes et de feuillage. Des livres minuscules comme des souris ou grands comme des arbres. Des livres dans lesquels on se perd comme dans un labyrinthe, des livres dans lesquels on plonge comme dans une piscine, des livres pour tous les âges et tous les temps.
Quand on sort de la bibliothèque, on ne sait combien de temps est passé, un jour ou un siècle.
La nuit tombée, le ciel devient noir, l’espace nous envahit.
Seuls dans nos lits sous nos petites couvertures bleus comme le ciel, nous pensons au lendemain, au ciel bleu du lendemain, du merveilleux lendemain.

Alexandre

Dans la ville d’Irismonde, tout est merveilleux. Un musée des eaux secrètes dresse ses murs de glace. Des fleurs de givre s’ouvrent au sommet des murs et le long des arcs qui le décorent.
L’eau dégringole le long de ses milliers d’escaliers qui nous mènent vers de somptueux endroits imaginaires.
Ces endroits qui font rêver se trouvent en haut de centaines de marches. Arrivés en haut, nous avons un magnifique spectacle. Des cascades aux eaux turquoise qui tombent jusqu’à nos pieds. Des fleurs de mille couleurs. Des pierres précieuses dont on devine l’éclat à travers l’eau. Le chant de l’eau berce les oiseaux.
Mais ces cascades ont un secret. Derrière elles se cache un passage, une grotte.
Dans cette grotte, tout nous semble beau. Rien ne nous fait peur. Tout nous étonne. Les murs de cette grotte sont magnifiquement sculptés. Une statue trône au milieu, ou plutôt une fontaine car de l’eau jaillie de ses mains. Et tout au fond de la grotte, de petites entailles ouvrent sur un nouveau paysage. Une mer bleu azur bordé de sable fin et clair. Personne. Juste ces morceaux de paysage inaccessibles.
Tiffanie

Dans la ville de Christa les rues sont magnifiques, les maisons sont en aluminium et la ville de Christa brille sous un soleil perpétuel.
Les habitants aiment se retrouver devant le palais de cristal où vit le Dieu magistral. Un dieu aux yeux d’azur. Son château ruisselle de lumière et de temps en temps, la lumière déborde et les passants en sont tout éclaboussés. Le balcon du château flotte dans les airs et la moquette coule jusqu’au palais de jusrice.
Christopher

Autrefois la ville d’Orsa était une ville silencieuse et triste, c’était une ville aux mille rues qui ne mènent nulle part. Dans cette ville très calme et peu peuplé vivait un homme très âgé. Les gens de la ville disaient que c’était un sauvage, d’autres prétendaient qu’il était maudit. Tous le craignaient.
Mais voici comment il est devenu la légende de la ville.
On dit qu’un soir de septembre, une jeune femme portant un ruban rose se baladait du côté de sa maison. Elle s’en approcha. L’homme la vit. Il l’appela,  lui disant qu’il avait un secret, et que si elle le voulait, il partagerait son secret avec elle. Un matin, lui dit-il, je suis parti à travers les rues qui ne mènent nulle part et je me suis perdu. Il y avait plus de milles rues qui partaient dans tous les sens. Je marchais sans savoir où j’allais et soudain j’ai vu un coq d’or. Un coq qui chaque année peut réaliser trois vœux à condition que je m’entende avec quelqu’un pour faire mes vœux. Voulez vous partager avec moi les vœux du coq d’or ?
La jeune fille accepta. Il fit le premier vœu : redevenir jeune. La jeune fille fit le vœu d’avoir un palais. Il ne restait plus qu’un vœu qu’il devait faire ensemble. Ils souhaitèrent rendre vie à la ville.
Alors Orsa redevint une cité bruyante et joyeuse. Comme avant. Avant le grand vent qui avait emporté portes et fenêtres et détruit tout sur son passage jusqu’aux racines de la ville. Avant, quand les maisons fleurissaient le long des rues, quand les balcons dansaient sur les façades et que les rêves eux-mêmes jouaient entre les arbres avec les écureuils.
Orlane

Dans la ville de Peina, il y avait une cinquantaine de rues remplies d’enfants en train de jouer. Ce n’était pas des rues comme celles que nous connaissons, c’étaient des rues de sable.
Et encore, il y avait une grand-mère ici dans la ville de Bina, pas de voitures, pas d’usine ni d’école.
Tout y était gratuit, tout est magique… venez voir !

Nous voici maintenant dans la ville de Joliot. Dans cette ville, les maisons sont faites de feuilles ou de bois, les routes sont en terre. Tout près de la ville de Joliot se trouve une petite rivière, le soir, quand tout est calme, on entend couler un petit filet d’eau Les gens s’aident et les cailloux remplacent l’argent. L’été, tout est magnifique, on peut apercevoir des biches, des écureuils en plein milieu de la ville. Il y a aussi des milliers de fleurs, de feuilles dans les arbres.
En centre ville se dresse une sculpture géante qui représente un castor. A l’intérieur de cette sculpture se cache une clé en or. De cette clé sort un arc en ciel bleu, jaune, vert, violet et blanc sur lequel les enfants peuvent glisser. Ils vont aussi nager dans la rivière.
Les portes, les fenêtres sont bordées de mousse. Il y en a aussi sur les arbres. Et le cœur des habitants est aussi doux que la mousse !
Thomas

Dans la ville de Solange, des statues de cristal brillent quand il fait nuit, comme des fontaines dont jaillissent des flots de lumière bleu turquoise. Les lampadaires eux aussi dégoulinent de lumière,une  lumière très liquide, presque transparente. Quand vous allez au marché en passant devant les écoles vous entendez des centaines de cris d’enfants qui s’envolent par-dessus les murs. Et quand vous êtes dans la rue bordée de murs bledfcu azur,  les passants que vous croisez vous saluent avec un grand sourire.
La nuit est calme, aucun bruit, tout le monde dort paisiblement.
A Solange, vous n’avez plus de problème d’argent, les gens s’aident entre eux car la solidarité est très importante dans la ville de Solange. Pas de voitures qui polluent notre pauvre planète. Des plans d’eau où les enfants peuvent s’amuser en sortant des écoles. Des lampadaires qui s’allument dès que l’on passe devant et qui mènent à une grande allée où se trouve le plus beau parc du monde avec sa verdure et ses fleurs colorées.
Dans les rues de Solange tout le monde marche à pieds pour aller se promener en famille. Tous les ans, les habitants se rejoignent devant une grande maison blanche avec un grand portail noir et de grands escaliers blancs pour fêter l’été. Un vase opaque rempli chacun de fleurs de couleurs différentes est disposé sur chaque marche composant ainsi une symphonie de couleurs en l’honneur de l’été.
Leslie

Je suis arrivé à Chantas après un très long voyage.
Au centre un coq d’or se dresse tout en haut d’uns statue.
J’ai chevauché longtemps entre les murs de la ville sans comprendre. Enfin je me suis aperçu qu’à Chantas, les maisons poussaient au sommet des arbres, comme de gros fruits. Les murs fleurissaient en une journée, et les toits étaient couverts de champignons. De la mousse s’accroche au coin des fenêtres et chaque matin, les enfants grimpent sur le toit pour cueillir les champignons et ramasser les oeufs des oiseaux.
Les feuilles mortes forment un épais tapis sur les trottoirs.
Quand quelqu’un veut déménager, il déracine sa maison et va la replanter ailleurs. C’est un gros travail et tout le monde l’aide. En général les écureuils restent attachés à la maison et déménagent avec elle en emportant les glands dont ils ont fait provision, bien cachés dans un trou sous la maison, mais un jour un écureuil refusa de partir et alla se réfugier sur la tête du coq d’or.
Depuis ce jour, plus personne ne déracina les maisons et les gens qui voulaient partir prenaient juste un petit sac et ils partaient…
Florine

 La ville de la joie
Tous les matins en vous levant et en ouvrant vos fenêtres, vous entendez des chants d’oiseaux. Une lumière arrive directement dans la cuisine, elle se reflète dans les yeux de vos enfants quand ils se lèvent à leur tour.
La ville est entourée de bois dans lesquels vous vous promenez en famille.  Le brâme du cerf  vient parfois se mêler aux chants d’oiseaux et vous serre le cœur par sa puissance.
Et quand il pleut, les enfants se roulent joyeusement dans la boue si douce et si bonne pour la peau.
Après il faut les laver bien sûr, mais ce n’est pas grave !
Leslie

La ville de la peur
Imaginez, vous êtes tranquilles, en plein repas, et soudain une image vous traverse l’esprit, celle d’une petite cuillère posée à côté d’un verre.
Et à chaque repas, elle revient, à la même place, sans bouger.
Un soir vous entendez un bruit et vous décidez d’aller voir, vous descendez l’escalier et là, devant vous, se tient un terrifiant canard en plastique jaune qui descend une marche. Quelle terreur ! Le canard en plastique jaune tient dans la paume de sa main une pomme rouge qui dégouline de sang. Un petit vers sort de la pomme, vert comme l’herbe de la cour !
Oriane

La ville de la vie
La ville de la vie n’est pas une ville comme les autres.
Dans les jardins poussent au milieu des fleurs des pastèques rouges et sucrées.
Quoi de plus beau qu’une fleur ? Quoi de meilleure qu’une pastèque ?
Les fleurs grandissent peu à peu, pastèques grossissent petit à petit. Elles deviennent si rouges, si sucrées… huuummm, un vrai délice !
Après avoir dégusté une telle pastèque, il fait bon se reposer à l’abri du soleil sous une véranda jusqu’à ce que ce que vienne celle ou celui qu’on attend.
Quand tombe le soir, une douce mélodie résonne dans l’air.
Il fait si chaud, c’est super…
Gaylord

La ville de l’amour

La ville de l’amour est pleine d’enfants qui jouent et crient. Les entendre fait chaud au cœur !
Le sifflement des trains annonce l’arrivée d’êtres chers  et on l’écoute avec impatience !
Un parfum de gâteau flotte dans les rues.
Qu’ils sont bons ces gâteaux préparés avec tout notre cœur et qu’on savoure sous les arbres, sur une des places de la ville !
Florine

La ville de la tristesse

Dans le parc de la ville de la tristesse flotte le parfum de ma mère aujourd’hui disparue. Je me souviens du temps où je jouais dans le sable à ses côtés. Je crois entendre encore le grincement de la grande balançoire…
La ville est à moitié déserte et le dimanche, les enfants sucent sans plaisir des bonbons au goût de carotte.
Thomas

La ville de la joie

Dans la ville de la joie, les rues sentent bon le pot-au-feu de ma mère. Personne n’a faim, personne n’a froid. Un vieil accordéon pleure au coin de la rue et les couples dansent autour de lui. Le dimanche la fanfare le rejoint et ils jouent tous ensemble sur la grand place !
 Christophe

La ville de la tristesse
Dans la ville de la tristesse, il y a sur chaque table une cruche d’eau fraîche que personne ne boit. Les pommes pourrissent par terre sans que personne ne les ramasse. L’odeur de herbe coupée elle-même nous rappelle les beaux soirs d’été d’autrefois. On se souvient du temps heureux d’avant, du goût rouge et savoureux des jours d’avant.
Alexandre

 

La ville de la liberté
Chaque matin la ville est réveillée par les cris des animaux qui vivent partout dans la ville, dans les rues, sur les toits et dans le ciel.
Des fleurs poussent partout, non seulement dans les jardins et les parcs, mais aussi entre les pavés, le long des trottoirs. L’air a un goût de fraises fondant dans la bouche.
Estelle

La ville de l’intelligence
Un soir de novembre, des nuages d’intelligence recouvrirent la ville. Une étoile pétillait entre eux, et les enfants qui la regardaient sentaient leur esprit s’agrandir !
D’autres sentaient leur esprit  vif et liquide comme un sable fin qui coulerait entre leurs doigts.
Et tous inventèrent alors mille jeux nouveaux !
Julia

La ville de l’avenir
Des nuages doux comme du coton flottent au dessus de la ville de l’avenir. Le soleil se lève avec douceur et se glisse entre eux tandis que le parfum de ma mère flotte dans la chambre comme une promesse.
Des cris de colère déploient parfois leurs ailes et menace la tranquillité de la ville.
Mais au fond de mon jardin s’ouvre une porte verte.
Tiffanie

La ville de la jalousie
La jalousie pétille dans les yeux des habitants et fond sous leur langue comme un caramel.
Elle a envahi la ville l’année dernière : cette nuit-là, la lune n’a pas voulu se lever car elle était jalouse du soleil qui donnait aux habitants le sourire et mettait la joie dans les yeux des enfants. L’envie de se venger la chatouiller et la gratter comme une souris pleine de puces !
Enfin elle est apparue, blafarde et livide. Tout le monde s’est mis à pleurer sans savoir pourquoi. Peut-être pensaient-ils aux gens qui habitent de l’autre côté de la terre et qui voyaient briller le soleil !
Charlotte

 en hommage à Henri Michaux

Je vous ai créé une ville avec les larmes des enfants
J’ai créé sans schéma ni maquette
Un musée qui est toujours en un seul morceau
Avec des glaces sans goûts, avec des poupées de chiffon,
Avec des pions de vieux échiquiers.
Alexandre

Je vous bâtirai une ville avec des fantômes, moi !
Les maisons seront hantées  pleine de mystères et de secrets
L es esprits des ancêtres du monde mangeront vos repas, et même celui du chien. Vous mourrez de faim.
La nuit, vous entendrez les meubles parler entre eux et un jour , des étoiles s’abattront sur vos maisons et il ne restera plus rien de vous ni de vos souvenirs

  • Dormez bien et attention à vous !

Florine

Je vous construirai une ville avec des morts-vivants
Je détruirai vos maisons et vos cercueils
Vous mangerez du crottin de cheval pendant d
es mois et des mois
Et au coin de la rue les momies fumeront des cigares.
Christopher

Je vous construirai une ville avec beaucoup de rires d’enfants que vous entendrez devant les écoles, une ville sans peine de cœur ni problème d’argent.

  • Je construirai une ville avec des murs d’amour et des toits de tendresse, et de grands lampadaires bleu turquoise qui s’allumeront quand quelqu’un passera devant.
  • Je construirai d’immenses jardins où vous irez vouspromener au milieu de grandes allées remplies de fleurs colorées.
  • Joie et bonheur règneront dans les rues où vous passerez.. Vous aurez le sourire aux lèvres quand vous rentrerez dans la pièce où règnent les odeurs. Et cela vous donnera très faim !

Leslie

 

 

Je vous bâtirai une ville de dunes de soleil chaud
Je vous la remplirai de bonheur, voius y serez sans souci
Une ville qui vous touchera
Et qu’une joie évidente emplira
Une joie qui e ntrera et se développera dans vos esprits
A vos yeux se dressera une cascade d’amour, éclaboussant tous les cœurs de rose et de parfum envoûtant.

jusqu’aux derniers moments

Je vous éblouirai de mes inventions
que je vous ferai sans compromis,
des monuments faits de sable exclusivement sans défaut,
contre lesquels vous laisserez mille souvenirs et
d’où tombera une falaise d’eau d’un bleu turquoise éblouissant.
Tiffanie

Je vous imaginerai une ville de bonbons roses
Je vous bâtirai sans méchanceté, sans rancœur,
Une ville que vous n’oublierez pas
Et qu’une force incontournable
Soulèvera et endormira vos cœurs heureux
Je briserai vos monuments pleins d’orgueil
Pour faire place à des paradis peuplés d’anges.
Je vous enlèverai vos malheurs
Je vous donnerai du bonheur.
Charlotte

Moi, je vous construis une ville avec des roses !
Je construis sans broncher et sans faute
Avec des fontaines remplies de bonheur
Au cœur de cette ville, le romantisme est là !
Estelle

Je vous inventerai une ville avec du soleil
Une ville remplie de chaleur et d’amour…
Je vous l’inventerai au fil du temps,
Sans compromis et amertume.
Mais avec une cascade de romantisme
jaillissant sur (ou éclaboussant ou rebondissant sur) chaque habitant
Jusqu’à son dernier instant.
Julia

Dans cette ville il pleut toujours.
Moi, la sorcière, je vais être gentille
pour une fois, ça ne sera plus la ville de gouttes,
ça sera juste un peu de fumée.
Bien sûr, les trois premiers jours, vous aurez les larmes aux yeux à cause de la fumée, D ésolée, je n’ai pas pu l’enlever…

Thomas

Je vous construirais une ville enfouie dans les ténèbres sans couleur et sans joie.
Elle serait déserte,
Avec des cris terrifiants
Sans rire ni réconfort
Avec de gros oreillers grimpants n’importe où
Les gens seraient effrayés et déserteraient.
La ville ne serait que meurtre et horreur
Il n’y aurait aucun sourire.
La ville serait dans l’obscurité.
vous auriez peur  du moindre bruit, ha, ha, ha…
Orlane

 

 

 

 

Je vous construirai des maisons avec des couches culotte usagées
Vos bijoux seront des tripes de mouton
Vous serez pendus avec une cravate
Aucun magasin
Pas de télévision
Vous tricoterez pour vous divertir
Je vous gouvernerai
Vos seuls amis seront les gouttes de pluie
Le soleil sera banni
Un jour ou l’autre vous me remercierez.
Gaylord

 

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