Enfances

 

Nous nous retrouvons à la médiathèques de Trappes et, en riant beaucoup bien que ce ne soit pas toujours drôle, nous rédigeons ces petits morceaux d'enfance, miroir cassé où se reflètent des ailleurs, des autrefois.
Pour nos enfants nés ici, pour demain...

 

Ce jour-là, j'ai failli brûler tout mon village.
Mon oncle Kaba avait pêché beaucoup de petits poissons, sardines etc…, et moi, j'ai voulu les faire cuire. Je n'avais pas de marmite, alors j'ai pris une calebasse. J'ai cherché du bois, j'ai fait du feu et j'ai mis la calebasse sur le feu, j'y ai versé les poissons et de l'huile, et alors, hop ! Tout a pris feu, la calebasse, l'huile, les poissons… Et j'ai couru en laissant tout brûler sur place. Tout le village est venu en criant. " Ahia !!! Qu'est-ce que tu as fait encore !! " Les villageois ont tirés des seaux du fleuve, vite vite pour éteindre le feu !
Et moi je suis partie en cherchant quelque autre bêtise !
Aïssata


J'avais 4 ans quand mon grand frère s'est marié. C'était la guerre. C'était triste…
Il n'y avait qu'un homme à la maison : mon père. Comme il était handicapé, j'allais faire les courses avec lui pour les porter. Il y avait ma mère, mes sœurs, mes belles-sœurs. Elles ne sortaient pas.
Un jour, j'avais 17 ans, j'étais mariée depuis trois ans déjà mais mon mari était retourné travailler en France, et moi j'étais revenue chez mes parents. Mon père a voulu que j'aille avec lui faire les courses. Ma mère n'était pas d'accord : que va dire son beau-frère ? s'inquiétait-elle. Elle avait peur qu'il se fâche n apprenant que j'étais sortie.
Mon père a insisté et je suis allée avec lui. Un fourgon est passé, et mon père s'est fait écraser.
Aldjia


Nous sommes au printemps, il fait chaud mais comme tous les jours, j'ai dû aller me coucher à 8h et demie alors qu'il fait encore plein jour.
Je n'ai pas envie de dormir mais les volets sont fermés et je n'ai pas le droit d'allumer, alors, dans la pénombre, je prends mon drap, je m'enroule dedans comme dans une toge, je me mets en face du grand miroir et je deviens tous les personnages que mon esprit crée. D'abord Romain parlant à la foule, cow-boy à cheval gardant ses vaches, héroïne de film d'action…
Tout cela en silence devant la glace. Je m'invente un monde peuplé de personnages imaginaires. Je finis par m'écrouler, épuisée d'avoir joué la comédie si longtemps.
Françoise

J'ai 8 ans. Ma sœur qui a 12 ans dort avec moi. Maman vient nous réveiller. Elle nous embrasse en disant : " debout, c'est l'heure ! ". Elle dit à ma sœur : " Allez, dépêche -toi, il faut aider ta belle-sœur pour faire le ménage ! ".
Elle m'embrasse encore, moi la benjamine, et nous laisse.
Ma sœur et moi on se lève sans traîner. Pendant que ma sœur fait sa toilette, ma belle-sœur qui s'est levé la première, me lave et me coiffe. Ouarda a dix-neuf ans, à peine, c'est la femme de mon frère. Elle est douce et gentille. Aujourd'hui encore c'est ma préférée, elle est comme une sœur pour moi, une vraie. C'est toujours à elle que je demande quand j'ai besoin de quelque chose.
En tant que cadette, je n'ai rien d'autre à faire qu'accompagner mon père, qui est handicapé et ne peut rien porter, pour les courses, et jouer avec ma petite nièce qui a deux ans. Je lui promets que son papa va venir bientôt et que nous irons à la mer. Nadia n'a jamais vu son père. Ouarda était enceinte de 3 mois quand son mari, mon frère, est retourné travailler en France. Tous les mois il envoie une lettre, et aussi de l'argent. Il a un café au Kremlin-Bicêtre. Parfois il envoie aussi un colis avec des vêtements pour Nadia et pour moi. Je suis très fière de mon grand frère. Souvent nous parlons de lui avec Ouarda. Elle l'attend. Nous l'attendons tous.
Aldjia

Comme tous les étés, mes oncles maternels restent habiter aux champs, de l'autre côté du fleuve. Là-bas, ils mangent très bien : des patates douces, de la citrouille, du maïs qu'ils viennent de ramasser, des poissons tout juste pêchés. Traverser le fleuve, c'est vraiment difficile pour moi mais comme cette nourriture toute fraîche cueillie se trouve là-bas, je fais un effort et je traverse. Il faut passer par un étroit banc de sable qui affleure à peine entre deux bras d'eau profonde où vivent les crocodiles. J'ai peur mais je veux faire comme les grands.
Mes oncles me voient et crient : " Hey, il y a les singes ! " Ils savent que j'ai peur des singes mais tant qu'il y a des patates douces et du poisson, je ne me décourage pas !
Puis vient le soir, je ne veux pas dormir là-bas, dans le noir. Je commence à pleurer en disant : " Papa a besoin de moi ". Ma tante me répond : " Tu le savais mais tu es venue quand même alors maintenant tu vas rester dormir ici ! " Et puis elle ajoute pour me faire peur " Hé ! j'ai vu un serpent toute à l'heure par là… " mais elle dit aussi : " demain ton oncle ira à la pêche, pour le petit déjeuner ce sera latcheiri et lidi . Elle sait que c'est mon point faible !
Et je reste dormir !
Aïssata

Aïssata

Une fois, j'étais petite et je me bagarrais avec mon frère. Il me courait après. Je me suis précipitée dans la chambre des filles, j'ai fermé la porte à clé et je me suis mise à la petite fenêtre de la chambre. Je me sentais à l'abri et j'ai continué à lui dire des bêtises pour l'énerver davantage.
Mon frère est sorti de la maison, il en a fait le tour, il est arrivé sous la fenêtre de ma chambre. IL y avait une table juste là dehors. Il a pris cette table et a cassé le carreau de la fenêtre en jetant la table dessus. Il s'est enfui tout de suite, réalisant qu'il avait fait une bêtise.
Quand mon père est rentré le soir, il a trouvé le carreau cassé. Il a frappé mon frère avec une ceinture et moi, l'aînée, je me suis fait gronder.
Fatma

J'avais à peu près 12 ans, ma grand-mère était malade, elle ne mangeait presque plus rien et elle était tout le temps fatiguée. Je pensais qu'elle devait aller à la Mecque pour revenir en bonne santé. Je décidais donc de l'emmener à la Mosquée pour que le grand marabout bénisse son voyage.
C'est moi-même qui l'aie emmenée. Il y avait beaucoup de monde et quelqu'un a bousculé ma grand-mère. Elle est tombée. J'ai crié : " Aidez-moi, aidez-moi, ma grand-mère est tombée ! " Deux jeunes femmes vêtues d'un grand boubou blanc l'ont relevée et l'ont fait asseoir, dos au mur, sur le tapis de la mosquée. Au bout de quelques minutes m'a grand-mère s'est relevée et nous sommes allées voir le marabout. Elle s'appuyait sur moi et elle a reçu la bénédiction, puis nous sommes rentrées.
Mon père était furieux. Il m'a engueulée !
" Pourquoi as-tu emmenée ta grand-mère à la Mosquée un vendredi ! Tu sais bien qu'il y a trop de monde ! "
Il criait si fort, je n'ai rien dit. Je ne savais pas qu'il y avait tant de monde le vendredi.
Plus tard, je lui ai expliqué. Je voulais seulement que le grand marabout bénisse ma grand-mère pour qu'elle aille à la Mecque et qu'elle revienne en bonne santé !
Hawa

Au Sénégal, un jour, nous étions une bande de 7 enfants de 7 à 11 ans et nous avons décidé d'aller au marigot. Le fleuve était haut, nous avons pris une pirogue en cachette, et tous nous sommes montés dedans.
Nous nous sommes éloignés du rivage. Au bout d'un moment, certains d'entre nous ont voulu rentrer mais les autres ne voulaient pas. Le plus grand d'entre nous voulait rentrer alors il a sauté du bateau.
Il ne savait pas nager, mais nous l'ignorions. Nous avons cru qu'il faisait l'idiot et nous avons bien rigolé en le voyant s'agiter.
Aucun d'entre nous ne savait nager. Un par un nous avons sauté du bateau. Et nous avons tous commencé à nous noyer. Un seul enfant était resté dans le bateau. Heureusement quelqu'un nous a vus et a crié : " Au secours " pour que les adultes viennent nous aider.
Heureusement ils sont arrivés très rapidement. Mon frère de 15 ans est rentré dans l'eau pour me sauver. Il savait très mal nager et en m'agrippant à lui, j'ai failli le faire couler.
L'histoire s'est bien terminée. Nous étions tous sains et saufs.
Depuis j'ai très peur de l'eau et je ne me baigne jamais dans la mer !
Aichetou

J'ai 18 ans. Je viens juste de me marier, j'ai quitté ma famille. Je suis arrivée en France depuis une semaine. C'est mon mari qui fait les courses. Il a rapporté deux paquets de couscous, des légumes frais et deux boites de pois chiches. Je vais donc pouvoir préparer un bon repas pour mes invités : mon oncle et ses amis viennent fêter mon arrivée en France et je veux bien les accueillir !
Je commence à préparer, couper les oignons, la viande, la laver, couper les légumes. Je mets la marmite dans le four, quand elle est bien chaude, je prends l'huile. C'est un grand bidon de 5l, et j'en verse une louche… ça fait " Pouffffffff… " et ça commence à mousser !
Mon oncle qui a entendu le bruit entre dans la cuisine. Il me demande ce qui se passe.
-Je ne sais pas… j'ai mis de l'huile…
Il regarde le bidon…
- Mais ce n'est pas de l'huile, c'est du liquide vaisselle !
- Chez moi en Maurétanie, on récupère les récipients plastiques pour conserver l(huile, le lait, l'eau… Et le Paic citron avait exactement la couleur de l'huile !
Voilà comment j'ai failli empoisonner toute ma famille !
Aïchetou

Un été, je suis allée passer les vacances au bled, chez mon oncle. Ce devait être en 1964. La guerre était finie depuis deux ans mais les gens continuaient à avoir peur. Il y avait des attentats OAS et on n'était pas tranquille.
J'étais avec mes parents et mes grands-parents. C'était très différent d'Alger. Mon oncle avait quelques vaches, des moutons, des lapins, des poules, des pigeons. IL y avait des hirondelles nichées dans tous les coins de la maison. Toutes ces bêtes me faisaient un peu peur, surtout la nuit. Il y avait juste un puits dans la cour, avec une corde et un seau. Il n'y avait pas non plus d'électricité, on s'éclairait à la bougie.
Avec mes cousines, on tirait l'eau du puits et on s'amusait à s'en lancer, on jouait aussi à cacher un objet, et puis on allait cueillir des figues, des mures, on s'en barbouillait les joues, mais on réussissait quand même à en rapporter un peu à la maison.
Malgré tout la vie au bled ne me plaisait pas beaucoup. Il n'y avait pas de toilettes, juste un trou avec des planches. Pas de couche, juste une marmite d'eau qu'on faisait chauffer. Pas de lumière ni de gaz.
Mon père lui aimait cette vie plus proche de la nature, et ma mère aussi, mais mon père devait aller tous les mois voir le médecin, et il n'y avait pas non plus de médecin au bled, alors on est rentré à Alger.
Moi j'étais bien contente, surtout qu'on venait d'emménager dans une grande maison tout près de la mer, avec une terrasse !
Maintenant tout a changé. Il y a l'eau l'électricité et j'aime bien le bled !
Aldjia


Djiby, c'est mon demi-frère. Il a perdu sa mère très tôt et c'est moi qui me suis occupée de lui.
Une fois, on était allé ensemble en forêt pour chercher du bois mort, il est tombé devant moi et j'ai vu ses gestes désordonnés. J'ai couru vers le village en appelant : " Papa, papa ! Djiby est mort ! "
Djiby avait des frères mais ils ne s'occupaient pas de lui. Mon père était âgé et non-voyant, mais ce jour-là j'ai vu mon père avec des larmes dans les yeux. J'ai conduit mon père là où se trouvait Djiby. En arrivant là-bas, j'ai vu qu'il était fatigué et couvert de sueur. Je me suis mise à pleurer, j'étais pleine de tristesse et de peur, je tremblais. Papa m'a fait asseoir et m'a dit :
- Tu es capable de garder un secret, ne dis rien à personne. Djibi est malade, il est épileptique. Sa mère avait gardé ça pour elle, mais maintenant elle n'est plus là pour le protéger et son secret est dévoilé…
La maladie de Djiby s'est aggravée et quelques années plus tard, mon père est mort à son tour/ Djiby m'a dit
- Athia, c'est mieux que je rejoigne papa. Tu ne pourras pas t'occuper de moi toute seule.
Dieu l'a écouté et quelques mois après il a fait une crise d'épilepsie dans l'eau. Il a pris beaucoup d'eau dans ces poumons et une semaine plus tard, alors que j'étais à ses côtés comme tous les jours, il est mort. Avant de mourir il m'a regardé et il m'a dit :
Merci Athia, n'appelle jamais tes enfants Djiby.
Aïssata

A six ans, je suis allée à l'école parce que mon grand frère a obligé ma mère à me laisser y aller. Elle ne voulait pas que j'y aille, elle voulait que je reste à la maison pour l'aider.
Quand nous sommes arrivés à l'école, la Directrice a demandé à mon frère :
- Pourquoi tu ne l'as pas amenée avant ?
- Parce que maman ne voulait pas ! a-t-il répondu.
J'étais très contente d'aller à l'école. Je me rappelle être restée dans une classe avec des filles et des garçons. La maîtresse s'appelait madame Domer. Elle était très gentille avec moi. Tout de suite, j'ai été très contente d'être là et d'apprendre à lire et à écrire. Pendant les récréations, je m'amusais avec les filles. J'ai appris des histoires, des chansons, j'ai appris à dessiner et à peindre. J'ai vu le père Noël, des jouets, j'avais beaucoup d'amies à l'école et je pouvais jouer.
J'y suis allée jusqu'à l'âge de 10 ans, puis ma mère a décidé que c'était fini, que je n'irai plus à l'école, que je devais rester à la maison pour l'aider, et comme mon frère était parti en France, je n'avais plus personne pour me défendre. Je regrette de n'avoir pas pu continuer l'école. Je n'ai jamais dit à ma mère combien je regrettais ce qu'elel avait décidé.
Luisa


Un jour, ma copine et moi, on s'est perdu dans Paris. On aimait bien se promener, alors son mari nous avait écrit l'adresse de la maison pour qu'on puisse revenir, seulement ce jour-là, j'avais perdu l'adresse alors j'ai demandé à mon mari de nous écrire l'adresse et on est parti, mais quand on a voulu revenir, on a montré l'adresse, mais ce n'était pas la bonne. Nous on ne savait pas lire, et on montrait le papier, et chaque fois on se retrouvait devant une autre maison. Ma copine m'a engueulé, on a essayé deux ou trois fois… a la fin on était fatiguées, on s'est assises. Puis on a décidé de changer de côté, on a traversé et là, on a retrouvé la maison.
- Je sais très bien que c'est là, a dit ma copine. Il y a une statue de vache devant ma maison !
Hawa

J'avais dix à peu près, et une nouvelle belle-mère depuis 3 ans. Elle s'appelait Mémesse, elle était divorcée et avait déjà une fille qui était restée avec sa grand-mère. C'était le sixième mariage de mon père. Cela faisait quelque temps qu'il n'y avait plus de femme à la maison et je devais faire tout le travail avec ma sœur et mon frère.
L'arrivée de Mémesse à la maison n'a pas changé grand-chose pour moi. Je ne pouvais toujours pas allé à l'école. J'avais l'habitude d'obéir et j'avais tellement peur de mon père que je ne demandais rien.
Et puis Mémesse a eu un bébé, un petit garçon qui a été appelé Mohamed. Je me suis occupée de lui dès qu'il est né.
Un matin, il avait alors deux ans à peu près, je me suis réveillée. Il n'y avait plus personne dans la chambre de Mémesse, Mohamed n'était plus dans son berceau. J'ai cherché partout, dans les armoires, les placards, tout était vide, toutes ses affaires et celles de Mémesse avaient disparu. Je suis allée dehors, jusqu'à la route, j'ai cherché partout, j'ai couru autour de la maison. Personne. Je suis rentrée dans la maison en pleurant. Ils étaient partis.
J'ai pleuré pendant très longtemps. Mon père est alléchez le frère de Mémesse et il a pratiquement enlevé Mohamed à sa mère. Moi, j'étais contente, et j'ai élevé Mohamed comme si c'était mon fils.
Bien plus tard, j'ai regretté ce qui avait été infligé à Mémesse. Elle est morte sans revoir son fils.
Aujourd'hui Mohamed vit en France, tout près de chez moi.
Fatma

 

Qu'est-ce que? Pourquoi?

Qu'est-ce que le respect ?
C'est un vélo d'enfant acheté sur Internet.

Qu'est-ce que l'amitié
C'est une femme africaine

Pourquoi un ciel gris est-il toujours un peu triste ?
Parce que la pluie ne vient pas toujours quand on l'attend

Qu'est-ce que la vérité ?
C'est une voisine qui m'embête

Qu'est-ce que la mort ?
C'est un crayon de couleur tombé derrière un bureau

Pourquoi les enfants sont-ils si cruels entre eux ?
Parce qu'ils n'ont pas appris à lire.

Qu'est-ce que la peur ?
C'est un monde difficile et cruel.

Qu'est-ce que la pensée ?
C'est une fillette qui joue à la marelle

Pourquoi je chante ?
Parce que tu ne sais pas tout !

Qu'est-ce que la vie ?
C'est un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal devant une fenêtre.

Qu'est-ce que la folie ?
C'est un jardin

Pourquoi dormir ?
Parce que les fleurs repoussent au printemps.


Qu'est-ce que l'histoire ?
C'est le vent frais dans nos cheveux

Qu'est-ce que qu'une belle journée ?
C'est un coquelicot sur le bord du talus

Qu'est-ce que l'air ?
C'est un gâteau au chocolat

Qu'est-ce que le monde ?
C'est le coût de la vie

Qu'est-ce que le sens de la vie ?
C'est une table

Qu'est-ce que le vent ?
C'est un livre ouvert sur le coin d'une table

Qu'est-ce que la mémoire ?
C'est une fleur

Pourquoi sommes-nous là ?
Parce que la vie est très courte

Pourquoi suis-je là ?
Parce que le soleil se lève tous les jours et les enfants aussi

Pourquoi les femmes portent-elles des boucles d'oreille ?
Parce qu'elles attendent

Pourquoi la nuit est noire ?
Parce que même le gel n'empêche pas les coquelicots de refleurir

Pourquoi les poules n'ont pas de dents ?
Parce qu'elles sont parties au marché

Pourquoi les hérissons portent-ils des piquants ?
Parce que j'habite au 4ème étage

Pourquoi les crabes marchent-ils de travers ?
Parce qu'ils n'aiment pas les caresses

Retour menu