Atelier 6ème Ste Marie- StVincent


Contes, récits, histoires etc…


La sorcière

Un jour, il y a très longtemps, dans un petit village asiatique vivait une jeune femme bien étrange. On la surnommait la sorcière parce qu'elle faisait et disait des choses bizarres, insensées…
On la bousculait, on se moquait d'elle, parfois même les enfants lui jetaient des pierres.
Mais un jour, une meute de loups affamés attaqua le village.
La femme s'avança seule à leur rencontre et les loups repartirent dans la forêt sans avoir dévoré même un agneau ou un petit cochon.
Tous les habitants qui s'étaient cachés dans leur maison sortirent et l'acclamèrent mais elle ne paraissait pas les entendre et elle retourna seule dans sa cabane près de la rivière à l'écart de tous.
On n'osait plus se moquer d'elle mais on en avait peur.
Et si la prochaine fois, elle appelait les loups au lieu de les faire partir. Et si… Tout le monde parlait à voix basse dans le village, et se taisait quand elle approchait.
Une nuit, une bande d'hommes décida de se débarrasser d'elle. La lune n'était encore qu'un mince croisant, fin comme une serpe. La nuit était très noire. Les étoiles brillaient si fort qu'on pouvait croire les toucher en levant les bras. L'air était doux et parfumé. Les hommes avançaient à pas de loup. Bientôt, ils entourèrent la cabane de bambou où vivait la femme. Ils y mirent le feu. La cabane s'enflamma comme une torche, Le toit de paille brûlait si fort qu'on y voyait comme en plein jour. La lune et les étoiles, honteuses avaient disparu.
" A mort, la sorcière ! " cria l'un d'eux. Et tous reprirent : " A mort, à mort ! "
A ce moment- là, on vit une barque glisser sur l'eau, une femme se tenait à la tête de la barque et la poussait avec un long bâton. C'était elle, la sorcière ! Ses longs cheveux noirs brillaient comme l'eau de la rivière. Elle chantait une drôle de petite chanson douce qu'on entendait malgré les crépitements du feu. Les hommes s'étaient arrêtés de crier. Il regardait la barque approcher lentement de la rive. Mais ce qu'ils regardaient surtout, c'étaient les yeux qui rougeoyaient à la lueur des flammes, des dizaines d'yeux sauvages.
Les loups n'attendirent pas que la barque ait accosté pour se jeter sur les hommes terrifiés.
Il n'y eut pas un survivant.
Un petit garçon caché derrière un buisson vit repartir la barque aux loups, toujours conduite par la femme aux cheveux bruns. La pluie tomba sur les cendres et il ne resta plus rien qu'un peu de terre noircie que l'herbe recouvrit bientôt. Plus jamais la femme ne revint dans le village.
Mais le petit garçon n'oublia jamais ce qu'il avait vu. C'est lui qui a raconté l'histoire au père du père de mon père qui me l'a contée, et je vous la conte à mon tour.

Djenaba

Jamais trop tard

Un jour Lucie entendit sa mère dire à sa voisine :
- Mon mari est en prison.
Bouleversée, la jeune fille rentra dans sa chambre et se mit à pleurer. Sa mère, entendant ses sanglots, vint la voir.
- Pourquoi pleures-tu ma chérie ?
Lucie expliqua à sa mère ce qu'elle venait d'entendre.
- Pourquoi est-ce que tu m'as dit qu'il était mort, sanglotait-elle.
- Tu étais si petite quand c'est arrivé… Je pensais qu'il valait mieux que tu le crois mort… Ton père a tué une femme…
La mère de Lucie pleurait elle aussi, cependant quand Lucie lui dit qu'elle voulait aller voir son père en prison, elle l'aida à obtenir l'autorisation, et c'est ainsi qu'un mercredi, Lucie entra au parloir de la prison pour voir son père qu'elle n'avait pas vu depuis onze ans.
Ils étaient tous deux très émus de se retrouver.
- Pourquoi as-tu fait ça ? demanda Lucie à son père.
- Tu ne vas pas me croire, personne ne me croit, mais ce n'est pas moi qui ai tué cette femme. Je suis sûr que c'est son mari. C'était mon ami. Il m'avait demandé de lui acheter un pistolet à l'armurerie pour se protéger des voleurs, m'avait-il dit. Ensuite il m'a accusé… comment prouver que je n'ai rien fait ?
- J'irai voir cet homme et je le forcerai à se dénoncer, je te le promets !
- N'y va pas, il risque de te faire du mal.
Lucie quitta son père, bien décidée à prouver son innocence. Il lui avait dit où habitait l'homme autrefois, elle s'y rendit et frappa.
- Monsieur Méchant ?
- C'est moi … qui êtes-vous ?
L'homme n'avait donc pas déménagé. Il était maigre et mal rasé. Lucie ne lui laissa pas le temps de réfléchir ?
- Où étiez-vous le 8 février 1994 ?
L'homme la regardait sans comprendre.
- Etes-vous marié ? continua-t-elle d'un ton autoritaire.
- Mais de quoi tu te mêles ? Tu vas me lâcher, petite peste !
- Répondez-moi, où est votre femme ?
L'homme se mit à trembler.
- Qui es-tu ? Que me veux-tu ? Ma femme est morte…
- Et c'est vous qui l'avez tué !
- Comment le savez-vous…
L'homme n'offrait plus aucune résistance. Il suivit Lucie au commissariat en pleurant.
Lucie était à la porte de la prison avec sa maman pour attendre le moment où son père sortirait. La nuit tombait, les premières étoiles brillaient dans le ciel. Enfin, la porte s'ouvrit. Elle se jeta dans ses bras. Il la serra si fort qu'elle crut qu'il allait l'étouffer. Au-dessus de son épaule, les yeux de sa maman brillaient comme les étoiles.

Sara

La malédiction et le combattant

Un jour Lili et son mari Tom sont allés dans une forêt pour cueillir des champignons. Aux cours du chemin ils rencontrent une vieille femme avec un blouson noir. La vieille donne une pomme à Lili. Lili, ravie, mange la pomme.
Lili et Tom repartent chez eux, la vieille dame aussi. Quand ils rentrent dans leur maison, Lili tombe évanouie dans les bras de son mari. Il l'emmène dans leur lit. Il appelle le médecin Vache kyrie qui lui dit d'aller voir la police car la pomme porte une malédiction et seul l'agent Légende sait où trouver la potion qui pourra guérir Lili.
Tom va de suite à la police voir l'agent Légende qui lui promet de s'en occuper aussitôt. Tom repart chez lui et il trouve sa femme transformer en ogresse.
- Ne t'inquiète pas, lui dit-il, nous allons trouver la potion pour te sauver !
- Je veux rester ogresse, lui répond Lili, et toi, pauvre idiot, tu ferais mieux de manger aussi un morceau de pomme pour devenir un ogre comme moi !
Pendant ce temps, l'agent Légende et son allié Achille qui avait la doublure du silence des agneaux partent pour trouver la potion. Les deux agents vont chez Choucroute et le Chat boiteux. Les deux compères acceptent de leur donner la potion en échange de leurs vêtements. Les deux agents acceptent. ils donnent leurs habits décorés de lune et retournent à la police tout nus attendre Tom mais au cours du chemin, ils rencontrent un lion. Heureusement, le lion a peur des deux agents qui sont nus.

Tom retourne à la police pour demander qu'on lui rende la pomme empoisonnée. Les deux agents qui ont trouvé la potion ont fait ça pour rien. L'agent Légende cherche la moitié de pomme empoisonnée qu'il avait gardé comme pièce à conviction, il la donne à Tom. Tom va rejoindre Lili et se transforme.
Lili et Tom vont voir la sorcière chinoise pour lui demander si elle peut leur donner quatre animaux du zodiaque, elle leur donne le coq, le dragon, le singe et le taureau.
Lili et Tom partent avec les animaux pour leur donner de la magie comme dans le film qu'ils ont regardé avec Jackie Chan. Ils vont chez Momo le magicien pour lui demander de donner au coq le pouvoir de lévitation, au dragon, le pouvoir du feu, au taureau la force de dix hommes et au singe le pouvoir de se transformer en n'importe quoi. Ils font un film avec les animaux. Le film s'appelle " Le passage des quatre animaux ". Le film fait un malheur jusqu'au jour où les animaux se rebellent alors ils ont faut un autre film qui s'appelle " les animaux se rebellent ". Ils sont les plus grands acteurs comiques de monde jusqu'au jour ou ils redeviennent humains. Tom et Lili engagent alors un tueur à gage pour tuer leurs animaux parce qu'ils sont en train de pondre des œufs. Le tueur à gage s'appelle Noire. Il tue les animaux et ensuite il veut tuer les deux anciens ogres parce qu'ils n'ont pas d'argent.

Un héros aide les deux ogres, il s'appelle Suppaman, il tue Noire et reçoit un baiser de Lili mais son baiser était empoisonné, elle ne le savait pas et Suppaman meurt. Dix ans plus tard Tom et Lili adoptent un enfant qui s'appelle Titeuf, lui est humain mais il se sent bien avec eux. Un jour Bouffonman le kidnappe. Tom s'énerve et se transforme en super saïyen, il court si vite qu'il attrape Bouffonman et le met KO. Sa femme Lili surprise rigole et embrasse son mari et Titeuf. Titeuf grandit et lui aussi peut se transformer en super saïyen1 2 3 et 4 il bat son père en combat et il devient pour les gens du village le nouveau guerrier légendaire, celui qui apparaît tout les 5000 ans.
Cinq ans plus tard Broly et Nappa combattent Titeuf mais ne le vainc pas Titeur bat d'abord Nappa puis Broly. Ils reviennent sur terre 2ans plus tard avec plus de haine, mais Titeuf les bat encore avec les techniques qu'il a apprises : le kamèhamèha et le Genkidama.

Jason Roberto

Mon chat appartenait à un autre


Boris est très content aujourd'hui. Son père lui a promis un animal de compagnie ! Ils marchent jusqu'au magasin : " Animal pour la vie ", et là, ils découvrent des chats, des chiens, des hamsters… Boris remarque un chat qui lui fait les yeux doux. Il dit à son père :
- Papa, on prend ce chat s'il te plaît !
Son père hésite un peu mais si c'est celui que son fils préfère, alors il dit oui. Boris est si content. Il n'a plus qu'une seule envie : rentrer chez lui pour montrer son chat à sa mère. Le chat se pelotonne dans les bras de son maître.
- Comment on va l'appeler demande le père de Boris
- C'est une fille ou un garçon ?
- Le vendeur a dit que c'était un garçon
- Alors on l'appellera Kirby.
A la maison, la mère de Boris les attendait.
- Regarde, maman, je te présente Kirby, dit-il, tout heureux.
Sa mère lui sourit.
Trois mois plus tard, Boris se posait des questions sur son chat. Il passait des nuits entières à miauler et se détournait de sa nourriture. Et il le regardait toujours avec ses yeux malheureux qui l'avaient frappé dans le magasin.
Inquiet, il va voir le patron du magasin " Animal pour la vie " et lui demande d'où vient l'animal.
- Il appartenait à une jeune fille qui s'appelait Alice, dit le patron. Voulez-vous son adresse ?
- Oui, s'il vous plait, et son numéro de téléphone répond Boris.
A peine sorti de la boutique Boris se précipite dans un cabine de téléphone pour appeler Alice. C'est la jeune fille qui lui répond.
- Voilà, explique Boris, j'ai acheté un chat chez " Animal pour la vie ", et le vendeur m'a dit qu'avant il était à toi…
- Oh, c'est toi qui as adopté mon chat ! Comment va-t-il ?
- Eh bien justement, il ne mange pas et il miaule tout le temps…Est-ce qu'il faisait déjà comme ça chez toi ?
- Pas du tout ! Seulement un jour il a fait pipi sur le tapis du salon et ma mère l'a ramenée dans le magasin sans me le dire. J'ai voulu aller le chercher mais il était trop tard…
- est-ce que tu voudrais venir le voir ?
- Je viens tout de suite, où habites-tu ?
Boris donne son adresse à la jeune fille et il se dépêche de rentrer chez lui.
Arrivée à sa porte, Alice s'aperçoit qu'elle n'a pas le code. Heureusement, quelqu'un sort de l'immeuble à ce moment-là et elle en profite pour entrer.
- Pourriez-vous me dire où habite la famille Asouti ? demande-t-elle poliment.
- Troisième gauche
- Merci !
Arrivée devant la porte, Alice a une seconde d'hésitation, puis elle se décide à sonner.
Boris ouvre avec le chat dans les bras. Aussitôt celui-ci saute dans les bras de la jeune fille.
- Achille, mon petit Achille, répète-t-elle en le caressant. Le chat ronronne.
- Kirby… dit Boris.
Le chat lève la tête et regarde Boris avec des yeux brillant de bonheur.
Trois ns plus tard, Alice et Boris se mariait, pour leplus grand bonheur d'Achille-Kirby.

Steven

L'affaire du diamant

Monsieur Gentil, encore à moitié endormi, se lève de son lit en traînant les pieds jusqu'à la baignoire. Il prend une douche, s'habille, costard, cravate, bottes de cuir, chapeau melon, puis il prend son café en regardant le journal.
Ce matin il a remarqué sur la première page un titre : " Vol avec effraction au musée de Boverston " Un diamant de 500 carras a été volé.
Dès que j'ai terminé mon café, je m'occupe de cette affaire, se dit-il.
Il part dans son garage et saute dans sa voiture. De gros nuages couvrent le ciel.
Il se dirige droit vers le musée. La police est déjà là, à la recherche d'indices. Faisant confiance à son instinct, monsieur Gentil veut aller voir les enregistrements. Justement, madame Walter, conservatrice du musée sort de la salle avec une mallette à la main.
- A quelle heure a eu lieu le délit, lui demande-t-il.
Madmae Walter semble paniquée. Elle bafouille :
- Euh… vers 13h45 je crois…
- Merci !
Monsieur Gentil entre dans la salle des enregistrements mais la cassette n'y est plus. Il rattrape madame Walter, la fouille et trouve la cassette.
Paniquée, la conservatrice saute dans sa voiture et s'enfuit. Monsieur Gentil la laisse partir et va regarder la cassette. Il voit un homme glisser une mallette sous le diamant. C'est la même mallette que celle que tenait la conservatrice. Il se précipite dans sa voiture et part sur ses traces. Par chance, une légère fuite d'huile lui permet de la suivre jusqu'à un entrepôt désaffecté. La voiture de la conservatrice est garée devant ;il la reconnaît bien. Il sort son pistolet et entre dans l'entrepôt. Madame Walter est là, elle donne le diamant à un homme en échange d'une grosse somme d'argent, alors monsieur Gentil sort de sa cachette et pointe son arme sur eux. Il récupère l'argent et le diamant et laisse les deux complices s'enfuir avant va porter son butin à la police.
Merci monsieur Gentil !

Nom de l'auteur ???


Les héros

Il était une fois un jeune prince nommé Pierre. Il était âgé de 12 ans et la princesse dont il était amoureux était prisonnière d'un dragon à Trois Têtes qui terrorisait tout le village.
Sa chère bien aimée, une belle princesse brune aux yeux bleus était enfermée par l'horrible dragon.
Ce n'était pas gagné !
Mais Pierre était prêt à tout pour délivrer celle qu'il aimait, et pour libérer le village. N'était-il pas le Prince ?
Il décida donc de se rendre au château du dragon et de lui tendre un piège. En chemin il rencontra une fée. D'abord il eut très peur mais la fée le rassura et lui dit qu'elle était venue pour l'aider.
Pierre lui raconta sa terrible histoire et la fée lui promit que sa princesse serait bientôt près de lui. Il devait attendre à la porte du château le lendemain, à minuit, à l'heure où le dragon commençait à être un peu fatigué.
A minuit, il était devant la porte du château quand soudain la fée apparut. Elle lui proposa de faire disparaître le dragon mais Pierre n'était pas d'accord. Il voulait punir le dragon… Ils décidèrent donc de l'enfermer à son tour comme il avait enfermé la princesse, dans un énorme trou dont il ne sortirait jamais, et où il ne pourrait plus faire de mal à personne.
C'est ce qui se réalisa, et Pierre et sa princesse vécurent heureux toute leur vie.

Karim

De l'argent bien placé

Thibaut sort du collège. Dans la rue il voit un homme en noir. Cet homme, il le voit tous les jours et ils commencent à se connaître tous les deux car l'homme va dans le même immeuble que lui.
Un matin, il remarque que le sac de ce personnage étrange est beaucoup plus gros que d'habitude .
- Qu'y-a-t-il dans votre sac ? lui demande-t-il alors.
- C'est un secret, lui répond l'homme, et je te conseille de ne pas t'en mêler.
Mais Thibaut est très curieux aussi, après avoir fini ses devoirs, il ne peut s'empêcher de redescendre pour chercher l'homme au sac. D'abord, il ne le voit pas. Il cherche partout et le trouve, caché dans un coin sombre, en train de creuser. L'homme a ouvert son sac, et dans ce sac, il y a deux millions d'euros qu'il est en train de cacher l'argent sous terre. Thibaut remonte chez lui en courant. Que faire ? Il décide d'attendre la nuit pour aller chercher l'argent.
La lune est pleine, il fait froid, les étoiles brillent. Thibaut prend une pelle et retourne dans le coin où l'homme a caché l'argent. Il creuse, prend presque tout, mais il en laisse quand même un peu dans le trou.
Le lendemain, il emmène l'argent au commissariat
Il dit qu'il a trouvé cet argent dans la rue et rentre chez lui, tranquille. Depuis ce jour, l'homme en noir a disparu mais un jour la mère de Thibaut tombe malade, alors il descend dans la cave, retrouve l'argent qu'il avait laissé et le prend pour payer la guérison de sa mère !

Delphine

Le crime

Un soir de pleine lune, dans la maison de mon grand-père, il y a eu un crime.
Mon Grand-père avait assisté à l'assassinat de ma grand-mère. C'était très difficile pour lui. Je ne supportais pas le silence qui régnait dans sa maison. Je tentais de parler à mon grand-père d'une exposition que j'avais vue à l'école. Mon grand-père m'écoutait à peine, le parfum de fleur de ma grand-mère planait encore dans la maison.
Un jour enfin, mon grand-père se décida à me parler du criminel. C'était un homme aux cheveux blonds, il avait les yeux bleus, un petit nez et de grandes oreilles. Il s'était échappé par la fenêtre. Je décidai de le retrouver, et là, une étincelle me vint à la tête : le père d'un de mes amis ressemblait beaucoup à ce portrait. Je l'invitai et mon grand-père reconnut le meurtrier de sa femme. Alors il a appelé la police. Le criminel a voulu tuer mon grand-père mais je l'ai retenu et mon grand-père l'a assommé.
La police est arrivée et elle a arrêté le criminel.
Il y avait assez de preuves pour qu'il prenne quinze ans de prison.

Nikola

Les retrouvailles

- Que se passe-t-il ? me demande Carole en entendant un grand bruit.
- Rien, je cherche mes rollers !
Carole, c'est ma mère adoptive. Elle est célibataire et elle m'a adoptée quand j'avais quatre ans. Moi, c'est Clodine, j'ai douze ans. Ma mère est morte en accouchant. Ma sœur jumelle et moi, nous sommes restées avec notre père, mais il est mort à son tour d'un accident d'auto et nous avons été envoyées dans un orphelinat où je suis restée avec ma sœur jusqu'à ce que Carole m'adopte.
J'ai deux chambres, une normale, et l'autre c'est mon bureau de détective. Car depuis deux ans, je recherche ma sœur jumelle. Elle s'appelle Léa, mais je ne connais pas son nom de famille car elle aussi a été adoptée. J'ai demandé à Carole mais elle ne le sait pas non plus. J'ai cherché sur internet, mais il y a des tonnes de Léa !
Pour l'instant, je prépare mes affaires pour partir en vacances. D'habitude nous allons au camping, mais cette année, Carole m'emmène dans un bel hôtel au bord de la plage.
Quand nous arrivons à l'hôtel, le réceptionniste me regarde bizarrement. Il répète deux fois mon nom, comme si cela l'étonnait.
- Il y a une jeune fille dans la chambre 202 qui vous ressemble énormément !
Mon cœur se met à battre. Et si c'était ma sœur !
Je vais toctoqué à la porte de la chambre. Une petite voix me demande :
- Qui est-ce ?
Est-ce la voix de ma sœur ?
- C'est votre voisine de la chambre 403…
- Entrez…
Une jeune fille de mon âge ouvre la porte. Elle st blonde, comme moi, les cheveux un peu plus longs, et des lèvres fines, comme les miennes,mais elle n'a pas de tache de naissance.
Nous nous regardons sans rien dire. Pleine d'espoir, je lui demande comment elle s'appelle.
- Christine…
J'espère encore que c'est ma sœur, qu'elle a changé de nom… je lui explique tout, mais nous devons nous rendre à la réalité : ce n'est pas ma sœur !
- Veux-tu venir te promener avec moi sur la plage me propose-t-elle.
Elle me sourit gentiment, elle a une jolie barrette en forme d'étoile et un doux parfum de rose.
Nous parlons longtemps. Elle me propose de m'aider à chercher ma sœur.
- Et si nous allions à l'orphelinat… Peut-être ont-ils eu de ses nouvelles ?
Carole propose de téléphoner. Le directeur de l'orphelinat nous donne l'adresse de la famille qui a adopté ma sœur.
J'appelle.
Je suis toute émue, c'est à peine si j'ose parler.
Un homme me répond. Il m'invite à venir les voir.
Christine m'accompagne. Nous prenons le train toutes les deux jusqu'à Paris.
Nous arrivons dans le 16ème arrondissement où habite ma sœur. Il y a de beaux immeubles. On voit le phare de la Tour Eiffel. On passe devant une chocolaterie garnie de magnifiques chocolats comme je n'en ai jamais vus. Il y a aussi de beaux restaurants et un petit centre commercial.
Enfin nous arrivons devant son immeuble. Un ascenseur nous conduit à son étage.
C'est Léa qui ouvre la porte. Je la reconnais tout de suite, mais elle nous regarde toutes les deux, sans savoir laquelle est sa sœur. Je me jette dans ses bras.
Désormais, j'avais une sœur et une amie.
Lynda

Une aventure de Jak

Jak a été envoyé dans le futur pour récupérer la pierre des précurseurs car lui seul a le pouvoir de vaincre le chef des Têtes de métal qui a dérobé la précieuse pierre.

Dans une grande ville appelée Abriville, Jak, un jeune garçon âgé de 13 ans se promenait accompagné de son ami Daxter, un petit rat orange qui se tenait toujours debout sur son épaule.
Ils s'étaient fait transporter dans le futur par une chrono navette pour récupérer la pierre des précurseurs, mais cette pierre était entre les mains du chef des Têtes de Métal. C'étaient des espèces de monstres très dangereux mais Jak espérait bien les vaincre, lui seul en avait le pouvoir car un jour le Baron de la ville lui avait injecté de l'éco noir dans le corps. Il l'avait trouvé en train de passer les murs protecteurs qui séparent la ville des lieux où se trouvent les Têtes de métal. Il était interdit de franchir ce mur, alors le Baron avait arrêté Jak il lui avait ordonné de s'allonger sur une planche de fer et avait pointé une pointe de fer sur son ventre. Jak avait ressenti une légère piqûre et l'éco avait parcouru tout son corps, c'était une sorte d'électricité violette, un produit toxique que contenaient Les Têtes de métal et qui permettait de leur résister. Le Baron l'enferma mais Jak réussit à s'échapper. Grâce à l'énergie de l'eco, il partit aux Terres pelées pour se battre contre le chef des Têtes de métal, ils s'affrontèrent dans un combat très violent. Jak tua le chef des monstres et récupéra la pierre des précurseurs.
Il rencontra Tom.
- Salut mec, c'est toi, Jak ?
- Oui, c'est moi pourquoi ?
- On m'a dit que tu avais besoin d'une nouvelle chrono navette ?
- Oui car je me suis…
- Ouais, ouais, je connais ton histoire. Tiens je t'ouvre la porte faille et bon voyage !
- Salut le Baron pour moi, qu'il sache que je me suis enfui de sa prison.
- Et toi passe nous voir de temps en temps !
- On est quitte maintenant !
Jak put retourner dans son époque, l'éco disparut de son corps, il redevint normal.…

Christian

L'homme au masque blanc

Emma était très belle. Elle avait dix-sept ans, un petit frère de 12 ans, Junior et un petit ami plutôt bavard, Djano, un beau garçon, avec des abdominaux comme des plaques de chocolat :
Sa meilleure amie, Clara, était une fille très gentille qui n'aurait pas fait de mal à une mouche.
Emma était souvent seule avec son petit frère car ils n'avaient pas de père et leur mère devait souvent s'absenter pour son travail.
Ce jour-là, justement, elle était à Niagara pour une mission pour l'Etat. Emma est allé chercher Junior à l'école et l'a emmenée chez Georges, le grand frère de Djano, qui avait accepté de le garder pour la soirée car Emma était invitée à une soirée avec ses amis.
Elle passe un moment avec eux, puis elle retourne chez elle pour se préparer. Les garçons sont très occupés à jouer à la play station. Elle se retourne pour leur dire au revoir, mais ils ne la regardent pas. Ils ne voient que l'étoile jaune qui brille sur l'écran. Emma se dépêche. Clara doit la rejoindre, et Djano viendra les chercher à huit heures.
Elle commence à mettre son maquillage préféré, le rose, quand elle entend un bruit bizarre à l'extérieur.
Elle regarde par la fenêtre mais elle ne voit rien. Il n'y a plus que du silence, seules les roses du jardin la regardent. Elle descend dans la cuisine, elle voit que la porte est ouverte. Bizarre ! Elle la referme à double tour, se retourne et voit Djano pendu. Elle crie, court pour prendre un couteau et découvre la tête de Clara décapitée. Elle tombe par terre, épouvantée, se relève, tente de s'évader par la fenêtre mais celle-ci est coincée.
Emma remonte et se jette par la fenêtre de la salle de bains. Elle se blesse à la jambe, court malgré sa blessure. Un homme avec un masque blanc surgit avec un couteau. Il l'attrape et la traîne vers la maison, il l'attache avec une corde et l'enferme dans sa chambre. Emma réussit à couper la corde avec le couteau. Le criminel entre dans la chambre, elle s'est cachée derrière la porte, se jette sur lui par surprise et le pousse par la fenêtre. L'homme bascule, tête en avant. Epuisée, elle ferme les yeux. Quand elle les rouvre, l'homme a disparu. Elle téléphone à la police, puis à Georges. Junior est avec lui, les deux garçons vont bien. Ils se précipitent chez elle.
Il y a beaucoup de monde à l'enterrement de Djano et Clara. Tous les copains sont là, mais alors qu'ils s'éloignent, elle le voit, lui, l'homme au masque blanc. Elle le regarde sans rien faire, sûre que son imagination lui joue des tours.
Il disparaît derrière une statue.
La police n'a jamais retrouvé l'homme au masque blanc ni compris les mobiles de ce psychopathe.

Danilo

Mortel départ

A Paris, dans un quartier très agité de la porte d'Aubervilliers, la famille Elshtechakie s'apprêtent à partir en Egypte. C'est une famille nombreuse avec le petit dernier, Reda, qui a dix ans, Nadia, l'ado, qui a quinze ans, et Hanane, la vieille, qui a 25 ans, et bien sûr les parents.
La veille de leur départ, toute la famille fait ses bagages, on dîne et chacun se couche.
A 7h pilepoil, le réveil sonne. La mère réveille tout le monde. Bousculade, agitation, enfin c'est le départ pour l'aéroport.…
Enfin, chacun est installé à sa place et l'avion décolle. C'est alors que madame Elshtechakie se rend compte que Reda n'est pas avec eux. Elle pousse des cris qui réveillent les autres enfants qui s'étaient rendormis.
" Reda, on a oublié Reda ! "

Pendant ce temps, Reda se réveille tranquillement. Il remarque qu'un profond silence règne dans toute la maison. Il crie :
- Papa, Maman, où êtes-vous ?
Mais personne ne répond.
Après avoir fouillé la maison de fond en comble, il comprend : ils sont partis sans lui.
Il éclate de rage !
- Putain, c'est pas vrai, quelle bande de cons ! Comment je vais faire, moi,
Après quelques minutes de réflexion, il se dit : " S'il n'y a plus personne, je peux faire ce que je veux ! "
Il va dans la chambre de Nadia et prend toutes ses économies.

La famille Elshtechakie vient d'arriver en Egypte. La mère part comme une fusée dans une téléboutique pour appeler Reda. Le venduer lui dit :
- Sal Arligoume (Salam Aleikoum)
- Brite téléphonie Frensa, répond madame Elshtechakie.
Au bout de quelques sonneries, Reda décroche le téléphone.
- Reda, ouldie, on t'a oublié ! crie madame Elshtechakie
- Oui maman ; tu m'as oublié ici ! répète Reda
- Ecoute mon bébé, je vais envoyer de l'argent par la poste pour que tu nous rejoignes, d'accord !
- D'accord maman, je t'aime ! tu me rappelles s'il te plait !
- Oui, oui… moi aussi je t'aime !

Après avoir raccroché, Reda va au Mac Do, puis au BHV, au Décathlon etc…
En une journée, il casque plus de 900€ juste en habits. Nadia va être furieuse quand elle s'apercevra que quelqu'un a pris l'argent dans sa chambre, mais pour l'instant il préfère ne pas y penser.
Deux jours plus tard, il reçoit l'argent de sa mère par la poste. Il va à l'aéroport, achète un billet direct Egypte.
Je sais, c'est insensé qu'il prenne l'avion seul, mais c'est comme ça !
Avant de partir, il a acheté des tonnes de bonbons avec les 100 euros qui lui restaient et maintenant il les suce pour avoir moins peur.
Arrivée en Egypte. Le personnel ouvre la porte de l'avion, un vent chaud et un doux parfum viennent caresser le visage de Reda. Comme il est beau avec ses cheveux noirs, ses yeux noirs, sa chemise des tropiques et son pantacourt beige ! Il descend de l'avion, prend la navette qui emmène les passagers jusqu'à l'aéroport. De loin, il voit sa mère, Nadia, Hanane et son père qui l'attendent. Il sort en courant de la navette et se précipite vers eux sans faire attention. Une autre navette passe à ce moment-là sur la piste qui le sépare de l'entrée et l'écrase.
Nadia ne pourra jamais mettre une volée à son petit frère qui lui a volé ses économies !

Walid


La quête du chevalier

Jean était le meilleur chevalier du roi Arthur.
Un jour un druide lui demanda d'accomplir une quête, il devait ramener du sang de cerbère.
Le druide avait besoin de cet ingrédient pour fabriquer une potion contre une maladie grave qui ravageait le royaume.
Le brave chevalier partir sur son cheval argenté. Il traversa la montagne des harpies. Derrière cette montagne se trouvaient les hautes herbes de Mandragore où vivait le cerbère.
Le monstre avait une tête de lion, des ailes de chauve-souris, des pattes de tigre, un queue de scorpion et un corps de léopard. Sa queue venimeuse le rendait dangereusement redoutable. Cet animal avait déjà tué tous les vaillants chevaliers qui l'avaient affronté.
Jean arriva dans les hautes herbes. Le cerbère était en train de dévorer une carcasse d'animal.
Jean attacha son cheval à un arbre et rampa furtivement jusqu'au cerbère. Celui-ci l'entendit et dressa la tête. Le chevalier bondit comme un léopard et blessa la créature au cœur. L'animal poussa un cri de douleur et mourut.
Jean prit le sang de la bête dans la fiole que le druide lui avait donné.
Puis il prépara son voyage de retour, sella sa monture et partit.
Il faisait déjà nuit. Dans le ciel noir, la lune éclairait le monde d'une lueur argentée. Un profond silence régnait. On n'entendait que le bruit du vent. Les étoiles en chuchotant se racontaient l'aventure du chevalier.
Quand il arriva au château, tous les habitants du royaume l'acclamèrent comme un héros.

Hugues

L'oie aux œufs d'or

Il était une fois deux très jeunes dames qui vivaient ensemble. Elles s'appelaient Clémentine et Marie et depuis très longtemps, elles voulaient avoir une oie.
Un jour elles partirent au marché la chercher. Clémentine avait donné toutes ses économies à Marie, mais même ainsi, elles n'avaient pas assez d'argent pour acheter l'oie. Clémentine pleurait si fort que la vendeuse finit par leur céder l'oie.
Elles rapportèrent l'oie chez elle, et Marie se souvint qu'il lui restait quelques petites pièces cachées sous les torchons. Avec ces pièces, elles firent des achats pour l'oie. Elles la traitait comme une reine et lui donnait de bonnes choses à manger.
Clémentine qui était amoureuse du prince de la ville mais qui ne l'avait dit à personne, même pas à Marie, confia son secret à sa chère oie.
Le lendemain, l'oie pondit un œuf. Marie le prit dans sa main. C'était un œuf en or.
- C'est une oie magique, nous allons pouvoir acheter plein de choses, dit-elle.
Elles allèrent en ville et achetèrent des miroirs, des bagues et un lit de princesse pour l'oie.
En ville, il y avait deux commères : la Jalouse et la Verte d'envie. La Jalouse était complètement jalouse et la Verte d'envie pleine d'envies. La Verte d'envie avait vu une clé dans la poche de Clémentine. Quand les deux jeunes filles eurent fini leurs courses, les deux commères les suivirent. Elles regardèrent par le trou de la serrure, et virent une oie pondre un œuf d'or. Elles sonnèrent. Clémentine et Marie ouvrirent la porte.
- Pourriez-vous me prêter votre oie ? dit la Jalouse
- Oui, dirent Clémentine et Marie, mais seulement pour une journée.
Grâce à la gentillesse des deux filles, les commères repartirent chez elles avec l'oie sous le bras. Elles lui donnèrent de très bonnes choses à manger, mais le lendemain, l'oie ne pondit qu'un œuf ordinaire. Furieuses, les deux femmes la jetèrent par la fenêtre. Le prince qui par hasard passait par là reçut l'oie sur la tête. Elle s'accrocha à lui et il n'y avait plus moyen de la décrocher. Il rentra au château, tous les docteurs défilèrent à son chevet, en vain, alors le prince eut une autre idée : il se plongea dans l'eau bouillante, mais rien n'y fit. L'oie restait toujours accrochée. Alors il eut une troisième idée : il se marierait avec celle qui le débarrasserait de l'oie. On vint de tout le royaume, avec des marteaux.
Clémentine, qui aimait le roi et qui avait reconnu son oie vint au palais. Quand ce fut son tour de passer, l'oie se jeta dans ses bras et le roi fut délivré, alors il épousa Clémentine, et Marie, devenue riche elle aussi, trouva un mari.

Arsalane


Quelle chance d'avoir une amie comme ça !

Anniella a quinze ans quand elle commet son premier vol.
Chez une des ses amies.
Comme elle connaissait bien les lieux, elle n'a pas eu besoin de commettre d'effraction. Un jour, elle est allée voir son amie, elle a laissé une fenêtre entrouverte et elle est revenue par cette fenêtre sans avoir besoin de la briser.
Mais dans l'émotion du silence et de la peur, elle a oublié un détail.
Le lendemain, son amie Mélanie est venue la voir. Elle faisait une drôle de tête.
- Tu ne serais pas passée chez moi hier soir ?
- Non, pourquoi, a répondu Anniella d'un air dégagé, mais son cœur a commencé à battre un peu plus fort.
- Je me suis fait cambrioler cette nuit, alors que la lune était pleine, et le voleur, ou plutôt la voleuse a perdu ceci.
Une petite boucle d'oreille en or, avec une pierre verte brille dans la main de Mélanie.
Sans même le faire exprès, Anniella a porté les mains à ses oreilles. La boucle de droite y est toujours, mais celle de gauche…
- Je n'ai rien fait, ce n'est pas moi !crie Anniella
Et elle se met à pleurer. Mélanie lui passe un bras autour des épaules et lui dit :
- N'aie pas peur, je ne dirais rien. Je t'aime trop !
Plus jamais de sa vie Anniella ne commit le moindre vol !

Fanny

Moi, j'aime bien l'argent !

Un jour, en classe, on faisait une interrogation de maths. Tout le monde était silencieux. Soudain le directeur fait irruption dans la salle comme un fou et commence à fouiller tous les élèves.
Au fait, je m'appelle Martin et je suis élève de 6ème à Saint Vindeuxcents. Donc, comme je vous le disais, le directeur nous a tous fouillés puis il a dit : " Quelqu'un a volé une grosse somme d'argent dans mon bureau, mais je le retrouverai ! Il ne perd rien pour attendre. "
Moi, j'aime bien l'argent, alors je me suis dit que j'aimerais bien le retrouver avant lui… Pendant la récréation, j'observais bien partout et par chance, je vis un billet de 50€ au milieu d'une grande allée. Je le glissai dans ma poche et continuai mon examen. J'en vis un autre un peu plus loin, et puis un autre encore… J'étais dans les nuages : j'avais maintenant dix billets de 50 euros ! Le chemin de billets s'arrêtait devant une porte. Je l'ouvre. Juste devant moi se tient un jeune garçon, il se retourne. Il a un couteau, je l'évite de justesse. Le gamin a à peine 9 ans, je le désarme facilement et je l'amène au directeur. Celui-ci est si content qu'il me donne 5€.
Je pars en rigolant, cela me fait 655 €… oui, car j'ai gardé les billets que j'avais trouvés par terre et j'en ai même pris deux petits en plus avant de lui rapporter la mallette !
J'étais sûr que c'était un radin !

Johann


Crime sous pression

Bonjour, je m'appelle Alex, j'ai 11 ans, et j'ai une petite amie qui s'appelle Sabrina. Elle vient tous les week-ends chez moi, dans ma grande maison blanche. Elle préfère mon immense jardin et ses roses de toutes les couleurs. Moi quand je vais chez elle, l'endroit que je préfère c'est la salle à manger. Elle est silencieuse, très grande et très belle.
Un jour, alors que Sabrina venait chez moi, elle s'est fait attaquer. J'ai entendu un cri, j'ai reconnu sa voix. J'étais dans la salle à manger, j'ai attrapé un couteau et j'ai couru. Un homme en bleu la tenait par le cou et voulait l'entraîner vers une voiture. J'ai foncé sur lui, il s'est retourné, le couteau que je tenais devant moi s'est planté dans son ventre. Il est tombé. Sabrina criait toujours. Des gens sont arrivés, et puis la police. J'ai été séparé de Sabrina. Ils m'ont emmené.
Après un long procès, le juge m'a envoyé en centre de rééducation.
Toutes les semaines j'écrivais à Sabrina mais elle ne me répondait jamais. J'ai demandé au gardien pourquoi je ne recevais jamais de courrier ni de colis.
- Lettres, visites et tout ça, c'est interdit ici. Tu n'es pas en vacances ! m'a-t-il répondu sèchement.
Je me suis écroulé sur mon lit tout cassé, j'ai pleuré. Comme je regrettais d'avoir tué cet homme !
Enfin, le 20 novembre 2002, je suis sorti du centre. Tout avait changé. Les espaces verts, les squares, les immeubles, la télévision et surtout les gens. Moi aussi j'avais changé. Je le voyais dans les yeux presque timides de mes parents. Ils m'ont ramené à la maison sans que nous disions grand-chose. La lumière était éteinte, on n'y voyait rien et ma mère avait refermé la porte derrière nous. Tandis que je tâtonnais pour trouver l'interrupteur, la lumière s'alluma brusquement et, quoi ? des cris :
- Joyeux anniversaire !
Tous mes anciens amis étaient là qui me souriaient. Je les regardais un par un, je cherchais Sabrina mais je ne la trouvais pas… La porte de la cuisine s'ouvrit sur un gros gâteau garni de 15 bougies. Au-dessus des petites flammes brillaient les yeux de Sabrina. Elle faillit lâcher le gâteau pour me sauter dans les bras. Quelqu'un le rattrapa de justesse tandis que je l'embrassai. Alors soudain, je vis des étoiles tourner au-dessus de ma tête, c'était magique !

Thomas

Tuks

La lune dans le ciel brille avec les étoiles. Le parfum des champs monte en silence vers les nuages. Les fleurs sont magiques

Il y a très longtemps vivait un petit enfant qui n'était pas comme les autres. Quand il s'énervait son corps doublait de volume, ses vêtements se déchiraient, il faisait tout sauter ! Ces cheveux devenaient jaunes. Ces parents eux étaient tout à fait normaux et ils regardaient avec étonnement leur drôle de fils.
L'enfant se prénommait Tuks.
Dans la ville où il vivait, il y avait trois grandes personnes du mal. Il les tua un par un. Il passait tous les jours à la télé. Le dimanche il combattait le mal avec la police.
Les années passaient. Tuks grandissait, les gens l'aimaient beaucoup. Un jour, en sortant du lycée, il vit un homme racketté un enfant riche
- Et toi, dit-il lâche cet enfant tout de suite !
- Toi, te mêle pas de ça OK, répondit l'homme
- Hahaaaaaaaaaaaa rugit Tuks. Il doubla de volume et projeta l'homme contre le mur, lui brisant tous les os.
L'enfant regardait Tuks, les yeux dilatés par la peur. Un grand silence était tombé dans la rue. Tuks retrouvait son apparence normale.
- Ma sœur est très belle, elle est comme toi, je te la présenterai, dit le garçon en souriant.
Et il tint sa promesse. Sa sœur était vraiment très belle, comme il l'avait dit, et Tuks tomba aussitôt amoureux d'elle.
Et le petit garçon eut beaucoup, beaucoup de petits neveux.

Daoud

Le journal sombre et noir de My Gueï *

Samedi 9 juillet 2013

Les vacances ont commencé depuis une semaine et je m'ennuie alors mes parents m'ont proposé de partir en Guadeloupe chez ma grand-mère. J'ai accepté avec joie, mais avant de partir j'ai noté les adresses de mes meilleures copines pour pouvoir leur écrire.

Dimanche 10 juillet 2013

A peine arrivé, j'ai commencé une première lettre :
Chère Pauline
Salut, c'est moi, ta meilleure amie ! Je viens d'arriver en Guadeloupe, c'est trop de la bombe ici ! A part les moustiques qui piquent partout, on s'éclate trop ! On peut faire tout ce qu'on veut. C'est vraiment le paradis, le temps est très beau, il fait chaud tout le temps, ici tu sais, l'hiver n'existe pas. Il y a plein de fruits exotiques plus délicieux les uns que les autres. J'espère qu'un jour tu pourras venir avec moi !
Et toi comment vas-tu ?
Moi je vais super-bien, en plus j'ai retrouvé des cousins, des cousines, c'est super !
Je te raconterai la suite la prochaine fois ! Ecris-moi vite !
Salut
My Gueï

*My gueï : ma rose

Dimanche 31 juillet 2013
Trois semaines sont passées et Pauline ne m'a toujours pas répondu. A-t-elle reçu ma lettre ? L'ai-je blessée en lui disant que je m'amusais bien ? Peut-être est-elle partie elle aussi… j'écris à une autre copine.

Dimanche 14 août

Toujours pas de nouvelles de Pauline. Mon autre copine n'a pas répondu non plus. Même pas une lettre de mes parents. Il est vrai qu'ils n'aiment pas écrire, mais ils ne téléphonent plus non plus.

Dimanche 21 août

Toujours pas de nouvelles de Paris. C'est bizarre !

Dimanche 28 août

Arrivée à Orly à 8h.
Des fumées noires montaient dans le ciel. J'ai tout compris en une seconde.
La guerre a détruit tout Paris, il ne reste plus rien. Mes amies, mes parents, tout le monde est mort.

Kessyla

Le bonheur est dans les prés


Soudain un souffle d'air fait bouger le rideau…
C'est le matin et il fait froid. Dans ma famille on est tous loufoque : il y a mon grand frère Francis, 18 ans, mon autre grand frère, Marc, 25 ans - mais celui-ci c'est un imbécile attardé ! - et mon troisième grand frère, Alexis, 13ans. Celui-ci nous le surnommons " Tête d'ampoule " parce que c'est un intello qui a toujours de drôles d'idées - à quatre ans, il jouait déjà avec un microscope ! - et enfin mon petit frère Adrien, 8 ans.
Quand on part en week-end c'est l'émeute !
Un jour on avait construit une tour de 5m de haut et au milieu il y avait une catapulte qu'on avait construite nous-mêmes. Au sommet, à côté de la catapulte, il y avait une petite table avec six gros sacs remplis de bombes à eau, six fruits à eau et trois pistolets à eau. En bas de la tour il y avait trois petites motos cross. Au début c'était juste des carcasses mais Tête d'ampoule les avait réparées toutes les trois.
Quand on voyait passer une voiture ou une personne, Francis catapultait les bombes à eau. Toutes les heures, on attachait deux grosses sacoches remplies de petites bombes à eau aux motos et celui qui était derrière lançait les bombes tandis que l'autre conduisait. Quand il n'y avait plus de bombes, il prenait le fusil et il arrosait tout le monde. Quand on avait terminé on rentrait à la base et Adrien fabriquait de nouvelles bombes à eau.
La nuit, on arrosait tout le devant de la maison avec la catapulte. Quand on était poursuivi par quelqu'un, on allait dans un chemin de terre, les voitures s'enfonçaient dans l boue et pas nous. Des fois il y avait des flics dans la région alors on retirait les plaques d'immatriculation, on mettait des cagoules et on s'amusait à lâcher des bombes à eau sur les pare-brises, puis quand passaient les essuie-glaces, ils se coinçaient à cause du ballon éclaté.
En fait c'est la plus grande réalisation de notre vie

Freddy

Deux histoires de Riad

Il était une fois un singe appelé Stéphane qui mangeait les humains. Il procédait toujours de la manière suivante : il les tuait, ensuite il leur coupait la tête et il leur enlevait les yeux pour décorer sa cabane. Il avait mangé tellement d'humains qu'il grossissait, grossissait. Il était devenu énorme, plu sgrand et plus gros que King Kong. Alors il monta sur un gratte-ciel. Des avions foncèrent sur lui mais en une gifle il les cassa tous. Il tua tous les présidents du monde et devint le maître du monde.
Stéphane devint vieux et mourut sans héritier, alors la paix revint sur le monde, mais avant de mourir il avait pondu un œuf. Personne n'avait peur de cet œuf, mais un jour un petit en sortit. Il détruisit tout sur son passage. Cette fois, le monde était préparé, les hommes lancèrent une bombe atomique sur Stéphane junior et le monstre mourut.
Mais à cause des radiations de la bombe, ce fut la fin du monde.

Il était une fois une jeune femme qui s'appelait Anic. Elle avait une voix grave et portait des tailleurs classiques, façon année cinquante. Elle n'avait pas de mari, elle était épileptique. Elle avait des problèmes mentaux !
Elle était professeur dans un collège mais ce qu'elle voulait c'était tuer tous les enfants du monde. Elle les détestait, elle croyait qu'ils étaient des machines à apprendre, et qu'elle devait leur faire du mal s'ils n'apprenaient pas.
Un jour, elle vit un petit garçon dans la rue. Frédéric était un petit mendiant, il venait de Roumanie et il était arrivé en France clandestinement. Anic lui cracha à la figure et partit en ricanant. Le pauvre Frédéric pleura de toutes ses forces.
Quinze ans plus tard, Frédéric qui était devenu un jeune homme trouva un ticket de loto. Il entra dans un café et découvrit que la combinaison de son ticket gagnait 40 000 000 millions d'euros.
Le problème c'est que le ticket appartenait à Anic. Elle voulut assassiner Frédéric pour récupérer son ticket mais Frédéric esquiva le couteau et c'est lui qui la tua.

Riad


Précedent Retour menu